Rencontres internationales des 7 et 8 février 2020

Que faire face à la mondialisation capitaliste ? Quelle révolution pour un monde de partage et de coopération ?

La globalisation économique est une question politique déterminante pour les luttes et pour la transformation sociale. Ce phénomène majeur généré par le capitalisme en crise est travaillé par deux grandes forces, la globalisation financière et la révolution technologique. Il pose deux grands enjeux auxquels se heurtent les luttes et la recherche de rassemblements en faveur d’une transformation sociale et sociétale comme les recherches d’alternatives : les multinationales et le dollar US américain.

Avec la montée des tensions financières, avec le chômage, le sous-emploi, l’insuffisance massive de qualifications, la précarité généralisée, avec la crise écologique, mais aussi, désormais, avec la véritable « guerre commerciale » déclenchée par D. Trump, la mondialisation économique semble en crise. Ses terribles fléaux s’aggravent radicalement. Dans le même temps notre monde apparaît de plus en plus commun. Une nouvelle phase se cherche. Elle est porteuse de dangers extrêmes comme de potentialités progressistes, avec des aspirations inédites vers un monde de coopération et de partage commun à toute l’humanité, ainsi qu’avec le poids acquis désormais par les pays émergents où vit la majorité de l’humanité, dont la Chine sortie de la misère.

Face à cette crise, nous récusons la fuite en avant dans le globalisme ultra-libéral, tout comme une prétendue « dé-mondialisation » ou un repli national. Mais la bataille d’idées fait rage. Et l’option de s’en tenir à une simple limitation de la mondialisation n’apparaît pas à la hauteur des défis. Nous pensons qu’il faut travailler les voies d’un changement de logique. Ce qui est cause, c’est l’envenimement impérialiste qui prend le pas sur le processus possible d’unification. Ce qui est en cause, ce sont les buts sociaux du capital qui pilotent la mondialisation actuelle, comme ses modalités, ses règles et la nature des acteurs qui la dominent. Nous voulons révolutionner la mondialisation, mettre en cause radicalement sa logique capitaliste et impérialiste, et avancer vers un monde de coopérations, de partage, de développement des biens communs et de l’emploi pour toute l’humanité.

C’est dans cet esprit que nous vous proposons de participer à la rencontre internationale du PCF et de la revue Economie et politique

Que faire face à la mondialisation capitaliste ?

Quelle révolution pour un monde de coopération et de partage ?
Elle se tiendra à Paris les 7 et 8 février, au siège du PCF : 2, place du Colonel Fabien.

Il est d’abord nécessaire de

  • travailler au diagnostic de la mondialisation actuelle,
  • avancer vers une grille d’analyse commune ancrée sur un échange entre nous des analyses théoriques.

Mais il nous apparaît aussi nécessaire

  • d’identifier de grandes propositions et lignes de batailles communes,
  • voire de chercher à s’organiser en ce sens.

Ceci d’autant plus que les risques s’accumulent d’une nouvelle crise financière mondiale, plus grave encore que celle de 2008, plongeant ses racines dans le type même de réponses apportées à cette dernière.

Articulant nos différences et nos soucis communs, quelques grandes revendications politiques pourraient être portées en commun. Tout particulièrement des revendications alternatives concernant une monnaie commune mondiale alternative au dollar et celles portant sur les multinationales. Cela inclut la question des alternatives aux traités internationaux actuels de libre- échange ou celle des institutions (refonte du FMI et des autres organisations internationales). Cela inclut le rôle de l’Europe, la question de l’Union européenne, de ses règles et instruments, tout particulièrement l’enjeu majeur de l’euro et de la Banque centrale européenne.

Nous sommes très intéressés à votre participation à cette première rencontre qui pourrait marquer le début d’un nouveau processus.

Les peuples sont à la recherche d’idées nouvelles. Nous pouvons apporter à cette recherche. Ils cherchent aussi à avoir prise sur le monde. Nous pouvons commencer à construire cette prise. Nous nous réjouissons à l’avance de la perspective de pouvoir travailler et échanger avec vous lors de ces journées des 7 et 8 février.

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